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Jean-Pierre Sepchat

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Tableaux

Des œuvres où la peinture devient langage, entre tensions et résonances silencieuses.​ Chaque toile est un territoire, un espace d’exploration où la matière parle et le geste interroge.

Fractures chromatiques

Fractures chromatiques : Formes tranchées, couleurs en tension. Cette œuvre explore les points de rupture. Les triangles s’affrontent, les lignes obliques découpent l’espace, les couleurs vibrent dans un équilibre instable. Une géométrie fragmentée, presque sonore, où chaque choc visuel devient langage. Une abstraction tendue, silencieuse, portée par la force des formes.

La diagonale du fou

La diagonale du fou : Un jeu de formes comme autant de pièces en mouvement. La rigueur géométrique rencontre l’imprévisible, dans une trajectoire oblique, presque insensée. Chaque déplacement est un éclat de sens enfoui : La diagonale du fou trace sa propre logique.

L'émergence du chaos

L'émergence du chaos : La matière se déploie, se fracture, se libère dans une danse incertaine, un tourbillon d'énergie. Le chaos n’est pas un désordre, mais une force en gestation, une naissance tumultueuse. Chaque trace inscrit l’intensité d’une rupture, d’un mouvement encore en formation.

Rêve minéral

Rêve minéral : Dans une inclinaison subtile, le marbre et le sable noir tracent la mémoire d’un monde immobile où la pierre s’abandonne au murmure de l’infini.

Le poids du silence

Le poids du silence : Une matière noire, dense, striée de gestes abrupts. Ici, le silence n’est pas vide — il est plein. Il pèse, il grince, il retient. Chaque trace est une parole étouffée, chaque ombre une mémoire enfouie. L’absence devient structure. Le silence, présence.

Confinement

Confinement : Un espace clos, où l’obscurité se fait épaisse et la lumière rare. Le silence s’impose, lourd, dense, presque palpable. Les formes se confondent, mais des lueurs persistantes cherchent à émerger, suspendues, fragiles.

Akihabara (Tokyo)

Akihabara (Tokyo) : Façades verticales, lumières vives, écrans, néons, récits colorés. Quadrillage vibrant, traversé d’impulsions électriques, où la ville devient interface, et chaque tache une publicité, un signal, un appel à l’œil.

Paris haiku

Or sur velours noir La tour veille immobile Paris murmure.

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